lunedì 19 ottobre 2015

à propos du numéro 17 de Co-incidences



Co-Incidences. Nouveau départ. Nouveau numéro. Courant. Tangible et virtuel. Contemporain. Nouvelles structures. Anciens et nouveaux : artistes critiques participants, artistes d’un instant, d’un lieu, d’une situation, d’un caractère, artistes à perpétuité, sans rémission.

Un ensemble/amas/quantité/dépôts d’« objets » critiques, artistiques, langagiers. Toujours dans un esprit d’acceptations des techniques, des débats d’idées, des interrogations.


Avec trois rubriques : De la lettre à la ligne, Art porté, Empreintes actuelles.


Co-incidences est un récipient technologique. Cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de propositions théoriques ou de projets poético-politiques. Seulement, chaque intervenant propose le sien et en est responsable.


Pourtant, rien de vraiment éclectique. On pourrait aussi accepter cette attitude, considérant que l’affirmation de Baudelaire à ce sujet : « Les éclectiques n’ont pas songé que l’attention humaine est d’autant plus intense qu’elle est bornée et qu’elle limite elle-même son champ d’observations. Qui trop embrasse mal étreint », n’est plus d’actualité à notre époque d’identité plurielle, de multiplicité technologique, où la notion de « multitude » s’affirme de plus en plus, entraînant dans les études de pédagogie des questionnements sur la « multi-attentionnalité ».


On serait plutôt dans un hirsutisme. Une revue hirsute qui contient du bazar du bric-à-brac des binz poly protée du bastringue. Une arborescence improbable singulière audacieuse comme le mélange, le grouillement, les multitâches, les probabilités, l’improvisation, la blogosphère, les voilages et dévoilements, les explétions biographiques, les techniques de partages du Web, des tablettes, des téléphones, des liens hypertextuels, qui permettent le papillonnage de site en site, la diversification des sollicitations, la simultanéité, l’accumulation des informations (données brutes et affectives), la création de nouveaux espaces créatifs, de nouveaux comportements, stables ou bancals, de nouveaux états de l’art, de nouvelles pensées polymorphes, fragmentées et fortes d’attention ou d’inattention. Rien de sacré.


La présence de Co-incidences a toujours montré (et transmis) ces phénomènes transversaux, enveloppants, multiformes, synchroniques, qui ont donné des matériaux hétéroclites, disparates, bigarrés, suscitant des échanges multiples et diversifiés.


Ce numéro en est donc un autre exemple. Pas de grandes nouveautés dans la démarche hirsute, plutôt une mise en situation, un ensemble de matériaux ponctué. Il contient des essais, des poésies, des nouvelles, des graphies, des photos etc.


Précédemment, avec Multimania, le site Web est resté actif pendant des années. Supprimé, nous en créons un autre avec de nouveaux outils technologiques. Nous y associons un blogue, une page Facebook et un compte Twitter : l’un pour donner l’actualité des numéros et des événements, les autres pour jouer avec les mots, les images, les commentaires et recueillir des travaux.




L'équipe de Co-incidences

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